Nos volières

Anne Cicile, je vous dis et chapeau bas pour Eric. J'ai hâte de voir le résultat comme si c'était pour moi. Bonne continuation et n'oublies pas de nous mettre au courant de l'avancement des travaux. A +. Sofiane

très beau travail, ça donne envie... J'ai hate de voir le résultat final

Bonsoir,

Aujourd'hui, mon homme a continué les "arases". Je lui laisse le clavier, il vous expliquera mieux que moi à  quoi ça sert...

Voici une photo intéressante pour ceux que la technique de maçonnerie intéresse.

On y voit notamment la fabrication des « arases », c'est la petite épaisseur de béton que l'on coule au dessus des rangs de parpaings. Ca se fait en faisant un coffrage au dessus du dernier rang de parpaings que l'on rempli ensuite de béton (sable + gravier + ciment) ; le mélange doit être très riche en ciment.
C'est un truc super important qui a plein d'avantages.
1 – Ca permet de se mettre de niveau pile poil. Si les parpaings ne sont trop bien installés, ça rattrape le niveau. Pour faire le niveau correctement sans trop se galérer, installer une planche de chaque côté maintenues par 2 serre-joints pas trop serrés pour le moment. Régler une des deux planches en hauteur et de niveau. La caler avec des clous plantés dans le mur dans les joints entre les parpaings. Régler ensuite la deuxième planche par rapport à  la première une extrémité puis l'autre, Vérifier la première et rectifier si besoin. Vérifier la deuxième et rectifier si besoin. Serrer les serre-joints.
2 - Ca permet de se mettre à  la hauteur exacte que l'on désire. C'est pas possible de monter 5 rangs de parpaings et de se trouver à  exactement 1,00 mètre de hauteur. C'est aussi utile comme nous qui avons plusieurs niveaux ; la différence de hauteur entre chaque niveau correspond à  un nombre de maille exact du grillage qui sera utilisé pour les cadres (un bout de grillage est utilisé pour régler les différences de hauteur entre les niveaux).
3 – Ca permet de rigidifier le mur de parpaings grâce à  2 choses : Il faut casser le dessus de quelques parpaings (tous les 60 cm environ) pour créer des trous. Il faut aussi installer une barre de ferraille dans l'arase. Les trous se remplissent de béton et tout le haut du mur est tenu ensemble par la ferraille.
4 – Ca permet enfin de pouvoir ensuite fixer les cadres de grillage. L'arase doit faire environ 4 à  6 cm d'épaisseur, soit suffisamment pour percer et mettre une cheville qui tienne fermement et durablement. Si on perçait directement sur le dessus du parpaing, il n'y aurait qu'une épaisseur de 1 cm de béton friable et du vide dessous ; soit une fixation de m...

Ca a par contre aussi un inconvénient : il faut beaucoup de planches et de serre-joints et c'est aussi très long à  faire. Tout le monde sait que ce sont les finitions le plus long. Mais bon, quand on veut bien faire …
Bon courage pour vos réalisations.
Eric

Que dire bravo

Merci 2ric pour cette astuce que je ne connaissais pas, c'est sympa de ta part de partager
Je vous souhaite bon courage pour la suite....

Bravo !
Clair et précis !
Pour un peu on en mangerait

Bonjour !

Et bien voilà , les travaux se poursuivent tout doucement. Après avoir arasé tous les bords, "fignolé" les joints entre les parpaings, poncé, étendu du goudron à  la base des murs et posé le grillage au sol, l'intérieur de la première volière a été enduite.

ca a vraiment de la gueule
bravo a vous

Cécile-Anne je vais très bientôt aller voir ça de visu, je pense le 18 ou 19 Aout , il faudra d’ailleurs que tu me donne ton adresse exacte en mp

Pas de souci Demare, je t'envoie ça par mail.

J'ai très hâte de pouvoir faire des photos du montage des panneaux grillagés. Pour le moment, Eric est en vacances... mais dès son retour il s'attaque au montage avec l'aide d'un copain :-)
Vu l'arrivée d'un nouveau couple d'oiseaux dans nos volières, nous avons décidé de terminé en priorité la première volière (celle enduite) afin d'y déménager un couple de touracos et ainsi libérer leur volière pour les nouveaux.

Heureusement, j'ai opté pour des cloisons opaques côté sas, ainsi les touracos ne seront pas trop dérangés lors de la continuation des travaux sur la deuxième partie.

De même, la cloison coulissante qui est prévue au milieu de chacune des volières comportera une partie fixe opaque et une partie mobile translucide qui coulissera contre le panneau opaque en "mode ouverture". Tous les autres panneaux sont grillagés en 19x19 1,9.

J'ai prévu 4 plateaux tournants (2 pour chacune des volières) dont 1 fixé sur la paroi du sas et l'autre sur le panneau fixe de la cloison coulissante.

Pour chacune des deux volières, un toit fixe et fermé est prévu sur la moitié de chacune d'elle à  partir du sas jusqu'à  la cloison coulissante. La deuxième moitié sera seulement grillagée avec la possibilité d'ajouter des panneaux en polycarbonate qui coulisseront dans des rails prévus à  cet effet. Ainsi, lors de la belle saison, cette moitié sera ouverte au soleil et à  la pluie et pourra être fermée en saison hivernale. Ce matériau utilisé aussi pour les serres permettra au soleil de réchauffer l'intérieur. Le même système de rail en "U" sera installé sur les façades afin d'y glisser les protections hivernales.

Ca sera plus explicite avec des photos. Ca viendra...

Cécile-Anne

Tu mets de la végétation pour les Touraco?

Oui. Je pense mettre quelques pieds de bambous nains qui attendent déjà  dans leurs pots ainsi que 2 petits palmiers. Je vais aller faire un tour en pépinière pour trouver autre chose. Si tu as des suggestions, n'hésite pas ! :-)

Cécile-Anne

Cécile Anne,

fais attention aux bambous nains car même nains les rhizomes défoncent tout! Tu devrais mettre de la BAR...

En fait, je pensais utiliser les cubes en béton qu'on utilise par exemple pour faire des piliers. J'en ai vu de différentes tailles et je pensais en empiler deux de sorte que le plan de bambou soit en hauteur et que les carrés de béton fassent office de barrière. C'est une bonne idée ?
Le fait d'utiliser ces carrés de béton permet aussi de garder la terre des plantes en place sans que celle-ci déborde sur le gravier (et vice versa).

Si tu divises ça peut aller mais je vais te prendre des photos dans l'après midi. Tu verras que tes pilliers ont interet à  avoir une certaine profondeur sinon les rhizomes ressortent par le dessous et là  tu es foutue. Il faudra aussi divider car ton béton cassera^^

Les bambous fragésia restent en touffe et ne sont pas envahissant.
Et comme tout bambou , si tu les nourrit au milieu de la touffe ils n'ont pas tendance à  s'élargir.

Pour les touracos, je pensais plus à  des arbustes à  branches que touffus comme le bambou.
Qu'ils puissent sauter de branches en branches et pouvoir y accrocher les paniers-nids.

Bonjour . Personnellement , je déconseille le bambou ??? deux raisons principales ... la première pour ce qui est énnoncé ci-dessus : les rizomes sont pour certaines variétés ""trés coriaces"" et il peuvent décendrent jusqu'à  30 à  40 cms de profondeur ! mais ce qui est pour moi le plus important , c'est le risque de coincement d'une patte dans les ""fourchettes"" formées par deux petites branches !!!
Je crois qu'il y a beaucoup d'autres arbustes intérressants pour ""habiller"" nos volières ! Cordialement . J2L.

Comme tu le dis, le problème de coincement au milieu des tiges est réel.
En élevage de colombidés sauvages, le bambou est à  éliminer car les jeunes oiseaux lors de leurs premiers envols risquent de rester prisonniers dedans.Ils ne savent pas ouvrir leurs ailes quand ils sont dedans afin de s'envoler.

D'accord, je prends bonne note de vos commentaires. Alors, je vais réserver les bambous pour mettre à  l'extérieur et ils cacheront le muret de béton. Les fondations s'enfoncent à  60cm dans le sol, il n'y aura pas de risque qu'ils réussissent à  investir l'intérieur. Donc, il me faut trouver des plantes "à  branches" mais qui ne grimpe pas trop en hauteur (pas plus de 2m). J'ai aussi la possibilité d'intégrer des troncs d'arbre taillés pour accrocher le nid par exemple.
Le long du mur de façade, au sol, je souhaitais y mettre quelques graminées et plantes à  fleurs rustiques pour faire joli. De façon éparse, quelques saules décoratifs (à  bois rouge, à  bois jaune), un noisetier tortueux, un érable du japon, ça pourrait le faire ?

Cécile Anne,

Je te garantie que ça peut descendre plus profond. je serais toi je mets vraiment de la bar ou alors prends des cespiteux comme dit plus haut les fargesia. Sinon pour cacher ton mur pourquoi pas de la passiflor bleue?