pomme a écrit :
Ici la problématique c'est qu'il s'agirait d'un couple d'une sous-espèce qui aurait sortit dans ses jeunes une sous-espèce différente
Bonjour.
Je pense que Pomme veut dire que le couple "semble" (d'aprés ses caractéristiques extérieures visibles, son phénotype) appartenir à une sous-espèce d'une part,
et que d'autre part un ou des jeunes expriment d'autres caractéristiques, peut-être celles d'une autre sous-espèce …
Celà est tout à fait possible, Pomme, que l'un ou les deux parents soient déjà des hybrides …
Et c'est l'un des dangers de l'hybridation, que le plumage, la forme, la taille … ne mettent pas ou plus en éveil sur le fait qu'il y a eu hybridation !
Savoir vers quelle sous espèce il vaut mieux diriger l'accouplement des rejetons, est trés difficile:
- d'abord par ce que les généticiens te diront que tu ne rattraperas jamais totalment le patrimoine de départ (le génotype)
- ensuite par ce que tu n'es pas sûre de la définition exacte des 2 sous-espèces croisées, ni même s'il n'y en a pas une 3° …
Aprés, un accouplement entre 2 individus de 2 sous-espèces différentes, peut-il et doit-il être qualifié d'hybridation:
-d'abord, tous les spécialistes (taxonomistes) ne sont pas d'accord entre eux pour qualifier certaines espèces ou sous-espèces.
-ensuite par ce que les sous-espèces sont la plupart du temps des évolutions légèrement différentes de 2 populations d'une même espèce, vivant dans des environnements géographiques distincts (clines)
-enfin, par ce qu'il peut arriver que ces sous-espèces se rencontrent, accidentellement ou pas, dans la nature et se croisent donc.
DONC, ton souci t'honore, sutout avec la responsabilité supplémentaire qu'ont endossé les éleveurs de devoir conserver des souches pures (avec l'arrêt des importations). 100 % pur, j'en doute … tendre vers, c'est déjà mieux que rien … identifier dans ce cas précis si les sous-espèces sont réelles, c'est à dire séparées dans la nature par des frontières "infranchissables" (océans, milliers de km, altitudes …).
